Ce podcast vient dans la lignée d'un vaste projet entamé en 2022 autour de la fabrique relationnelle de la danse et des soft skills en partenariat avec le CN D, Sorbonne Universités et le TLA (Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France).

On constate encore aujourd’hui combien le prisme technique oriente les façons de travailler et de concevoir les métiers de la danse, tant du côté des artistes chorégraphiques que des chorégraphes, invisibilisant un pan entier des puissances au travail. Si depuis des décennies, les esthétiques de danse se sont largement étendues au seul impératif formel, pourquoi les compétences humaines sont si peu valorisées dans le secteur professionnel de la création chorégraphique ? Pourtant, nous savons combien la création chorégraphique est d’abord une fabrique éminemment humaine. Les études de danse ont montré combien les danseurs.ses étaient porteur.ses de savoirs tacites (Polanyl) dans leur pratique de la danse,et que leur expertise du mouvement est un formidable terrain et exemple de la puissance du corps pensant (Varela). Si l’on suit J.M Berthelot, le corps est (aussi) « un lieu privilégié d’intelligibilité du social ». Ainsi les danseurs.ses déploieraient autant une virtuosité technique que relationnelle lorsqu’ils dansent.

Mais alors quelles sont les compétences, les habiletés proprement relationnelles ou personnelles du danseur.se lorsqu’il/elle danse ?

Ce posdcat donne la parole aux artistes chorégraphiques, aux parcours et carrières variés, en leur proposant pour la première fois d'évoquer leur métier à partir de la typologie des compétences douces (et mettre de coté un temps la technique).

Quelle place tient l’écoute, l’empathie, le soin dans le métier de danseur.se? Comment appréhender le métier d’interprète à partir de ses habiletés relationnelles ?

En créant ce podcast, Mélanie Perrier propose de revenir avec les artistes chorégraphiques sur une nouvelle typologie de gestes : ceux qui engagent une relation à l’autre.

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Premier épisode : Claire Malchrowicz

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