Le projet entend s’attacher à la notion d’accompagnement, en tant que relation et situation de mise en relation entre 2 personnes.
Grâce à la danse, chaque élève fera l’expérience de gestes et d’espaces particuliers pour mieux approcher ce que signifie accompagner et être accompagné :
(se) Sentir accompagner et être accompagné-e par l’autre.
De là, nous tenterons de mettre en mots ces moments expérimentés ensemble, en les confrontrant aux récits de chacun-e sur comment il/elle sent être accompagné-e aujourd’hui ( parents, amis,grand parents, enseignant-es…)
Une vaste constellation de voix enregistrées sera ainsi constituée, élaborant une « partition sonore » que nous redanserons ensuite tous ensemble  et qui sera intégré à l’installation sonore que la compagnie élabore dans le cadre de la création 2018. Les élèves deviendront ainsi partenaires de création.
L’ensemble du projet a articulé des séances d’expériences sensibles de la danse, des mises en situations, des temps d’enregistrements sonores des voix d’élèves, des temps d’écoute et des temps de danses collectives et un temps de rencontre au CCN de Caen en Normandie, en studio, avec l’équipe au travail.

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Cette partition sonore propose à nouveau de s'intéresser à mettre en mot la danse, que je fais ou que je vois. Ce travail permet de déplier autrement la qualité d'un geste, d'aiguiser le regard sur la danse, et de nourrir de manière active la place du spectateur. Ils ont pu également prendre part au nuage sonore, en proposant des histoires, définitions... de ce que signifie pour elles et eux "accompagner quelqu'un.e". L'ensemble de leur témoignage fait désormais parti du nuage sonre, prologue de la pièce "Quand j'ai vu mon ombre vaciller".

Ce projet a approfondi pour la compagnie la nouvelle place accordée aux enfants dans un processus de création, où ces projets viennent élaborer en parallèle les prologue et épilogue d'une pièce. En partenariat avec le CCN de Caen en Normandie.

Ce projet s'inscrit dans le volet des partitions sonores réalisées par la compagnie depuis 2016

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"Parenthèse ouverte... se laisser le temps de respirer, souffler, apprendre à son corps à ralentir son rythme cardiaque et vivre avec l'autre tout en douceur, poésie et légèreté."

"Perte de repères, comme suspendu dans un espace temps inconnu, fermer les yeux et ressentir, un souffle léger, une phrase chuchotée et se laisser porter par le mouvement et la confiance aveugle d'un guide amical." (Sandrine Dulac, enseignante)

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