Entre performance plastique et dansée, ce solo pour Julie Guibert offre une expérience sensible autour de la danse et du visible, où la relation entre la danse et la lumière sur scène est particulièrement travaillée. Une façon pour la chorégraphe de déjouer la séduction de l’image pour mieux revenir à la sensation toute particulière de l’état amoureux.Cette pièce, écrite pour la danseuse Julie Guibert, cherche à combiner la vibration du mouvement avec la radiation de la lumière, l’ineffable de l’image avec la densité de la musique. Pour une relecture du corps dansant et de ce qui fonde la présence de l’interprète. Cette pièce est le 2e opus du triptyque sur la relation amoureuse.
Chorégraphie et conception : Mélanie Perrier
Création Musicale : Silvia Borzelli
Création Lumière & Costume : Erik Houllier & Alexandra Bertaut
Assistante Chorégraphique / Choréologue Benesh : Cécile Médour
Régisseur lumière et plateau en tournée : William Guez
Régisseur son : Nicolas Martz
Production : Cie 2minimum
Co-productions : Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine St Denis, DRAC Ile de France
Musée de la Danse/CCNRB Rennes, LePhare - CCN du Havre, CCNT de Tours.
Avec le soutien du : Forum du Blanc Mesnil, Centre Culturel Suisse, Atelier de Paris-Carolyn Carlson, Paris, Gaîté Lyrique, Laboratoires d’Aubervilliers, Théâtre de l’Agora, Scène Nationale d’Evry et d’Essonne,
Remerciements : Pauline Boyer, Alessia Vecchiet, Mariam Faquir, Sylvain Riejou, Marie Barbottin, Marion Abeille, Denis Lassiaille
Tout commence au stade d’une conscience intime très particulière, qu’est celle de l’état amoureux. Sentir les résonances d’une rencontre amoureuse, tout en la délestant de sa charge dramaturgique.
Partir d’une nouvelle cartographie du corps pour écrire une traversée allant de la surface de la peau à la profondeur des organes, de la hauteur du crâne à la largeur des pieds.
Pour une danse qui ne transporte pas une histoire mais une géographie.
De là, la lumière s’invite dans l’élaboration du mouvement. Grâce à un dispositif lumineux habillant directement le corps de la danseuse, la lumière est ici ce qui émane du mouvement de l’interprète et non ce qui le fixe, délimitant un espace environnant en permanente instauration.
De là, l’oeil du spectateur est rapidement mis en jeu, pris dans un ralentissement de sa perception du temps.
Cette pièce fait parti de notre répertoire des "partitions sur mesure pour le patrimoine". A ce titre, elle a déjà donné lieu à des représentations dans du patrimoine religieux ( Abbatiale, collégiale..)